Journée mondiale du livre : recommandations de livres

En cette journée du livre, j’aimerais vous recommander 4 livres lus ces derniers mois : La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel,  Le douzième chapitre de Jérôme Loubry, L’attentat de Yasmina Khadra et Le Miroir des âmes de Nicolas Feuz.

Ce sont 4 romans totalement différents mais qui m’ont plu chacun à leur manière.

 

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La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel est une jolie histoire, attendrissante et touchante, racontée en un peu plus de 180 pages. Ce roman se lit en un rien de temps, non seulement pour le nombre de pages mais surtout parce que l’auteur sait captiver le lecteur et le pousser à en savoir plus sur la petite fille de Monsieur Linh. La fin ne laisse pas indifférent : on s’imagine tout, sauf ça.

Par peur d’en dire trop, je vous laisse la quatrième de couverture de ce livre : C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

 

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Le douzième chapitre de Jérôme Loubry est d’un genre différent : un thriller intrigant, troublant et passionnant qui mêle présent et passé et qui ne donne pas envie de lâcher une seule seconde ce livre. Au fil de la lecture, on croit comprendre, on croit savoir et découvrir la vérité. Mais finalement, non : il faudra attendre la fin.

En espérant que cela vous donne envie de le lire, voici la quatrième de couverture du roman : Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis, alors que la semaine se termine, Julie disparaît.

30 ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les événements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.

 

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Dans L’attentat de Yasmina Khadra, l’auteur aborde le thème du terrorisme. Au fil du roman, on essaie de comprendre pourquoi ? Pourquoi, du jour au lendemain, des hommes et des femmes décident de suivre la voie du terrorisme ? Pourquoi ont-ils changé ? Ou n’ont-ils jamais réellement changé ?

Dans ce livre, Yasmina Khadra parle du conflit israelo-palestinien et à travers les protagonistes, montre les différentes idées et croyances qui poussent ou non à réaliser de tels actes. On est face à un roman perturbant qui interroge.

Voici la quatrième de couverture : Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de sa propre femme.

Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien…

 

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Finalement, Le Miroir des âmes de Nicolas Feuz m’a drôlement surprise : j’aime les romans policiers mais je ne pensais pas aimer un genre aussi gore. L’auteur décrit dans le détail certaines scènes et évidemment cela peut ne pas plaire aux personnes trop sensibles. Je me considère une personne sensible : je suis le genre de femme qui pleure facilement devant un film ou qui se cache les yeux quand elle est sur le point de voir une scène violente et sanglante. Là, impossible de le faire : le genre littéraire laisse libre à l’imagination. C’est vrai qu’au début j’ai été un peu choquée mais finalement, j’ai supporté et je dois dire que j’ai apprécié ma lecture. Comme quoi, on peut toujours se surprendre ! Selon moi, c’est un roman noir très réussi !

Je vous partage la quatrième de couverture : Lorsque le procureur Jemsen se réveille à l’hôpital, il ne lui reste que quelques bribes de souvenirs : le centre-ville de Neuchâtel, la terrasse d’un café, des visages souriants, puis l’explosion. Ensuite, le trou noir.

Tandis que le procureur, aidé de sa greffière, tente de remonter le fil de sa mémoire pour comprendre qui était visé par la bombe, deux policiers se lancent sur les traces d’un mystérieux tueur en série qui sévit dans la région. On le surnomme Le Vénitien à cause d’un procédé singulier : il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes.

Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, tout est trouble dans ce polar essoufflant où se mêlent assassinats barbares, corruption politique, réseau de prostitution et mafia albanaise…

 

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